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L'essentiel par l'éditeur
La délégation de l'instruction du droit des sols à un EPCI permet aux communes de bénéficier d'une expertise technique accrue et de réaliser des économies d'échelle. Cette mutualisation favorise une gestion plus efficiente des services d'urbanisme, tout en respectant les spécificités locales grâce à des outils comme les plans de secteur. La loi Alur facilite ce transfert de compétence, bien que les communes puissent s'y opposer via une minorité de blocage.
Si en matière de droit des sols et en dehors de cas strictement définis, l’autorité compétente est par principe le maire, il est, depuis 2005, possible pour une commune membre d’un EPCI de lui transférer cette compétence.
L’enjeu est important puisque l’instruction des dossiers est assurée par les services communautaires sous la responsabilité (pénale et politique) du maire.
A noter
Cette délégation de compétence doit être confirmée dans les mêmes formes après chaque renouvellement du conseil municipal ou après l’élection d’un nouveau président de l’établissement public.
Or, de nombreux édiles écartent cette possibilité, considérant la dimension stratégique de cette compétence. Toutefois, il doit être mis en avant pour la collectivité des intérêts techniques, financiers et même...
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Gouvernance intercommunale
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